Responsable de la communication et des affaires culturelles de la SNIM : Nous avons une vision claire pour produire 45 millions de tonnes de fer d'ici 2031.

Le Chef du Département Communication et Action Culturelle de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), Monsieur Mohamed Ould Hendou, a déclaré que ce qui a été mentionné dans le discours de l'Administrateur Directeur Général de la SNIM, Monsieur Mohamed Vall Ould Telmidi, lors de la récente conférence Mauritanides à Nouakchott, concernant l'atteinte d'une production annuelle de fer de 45 millions de tonnes d'ici 2031, s'inscrit dans le programme stratégique adopté par la société, qui se compose de trois phases :

- La période 2024 — 2031: Au cours de laquelle la production nationale de fer devrait atteindre 45 millions de tonnes par an.

- La 2031 — 2038 : Au cours de laquelle la production nationale de fer devrait atteindre 60 millions de tonnes par an.

- La période 2038 — 2045:  Au cours de laquelle la production nationale de fer devrait atteindre 80 millions de tonnes par an.

Monsieur Handou a ajouté que la production nationale de minerai de fer prévue pour la première phase, soit 45 millions de tonnes à l'horizon 2031, serait la suivante :

- 24 millions de tonnes provenant de la production de la SNIM.

- 21 millions de tonnes provenant de partenariats liés à la SNIM, à savoir : 11 millions de tonnes du projet El Awj, à parité entre la SNIM et Glencore et 10 millions de tonnes du projet Atomay, en partenariat entre la SNIM et Saudi Steel.

En ce qui concerne les 24 millions de tonnes qui seront produites par la SNIM, 14 millions de tonnes ont été produites en 2023 et 2024 ; et il existe une initiative d'excellence opérationnelle qui augmentera la production de deux millions de tonnes, dont un million sera presque atteint cette année. L'initiative d'excellence opérationnelle repose sur la rationalisation des ressources.

Deux millions de tonnes seront produits par le projet F’Derik, et les 6 millions de tonnes restantes seront produites par le projet Tizerghaf, actuellement à l'étude. Même si ce projet est retardé, la société a récemment découvert un gisement à "Kedia Djil" qui pourrait produire 3 millions de tonnes, étant donné sa proximité avec la mine TO14 qui bénéficiera de ses installations. Trois millions de tonnes supplémentaires peuvent être produites à partir du gisement récemment découvert près de la région d'Amhoudat.

Quant à l'atteinte de 60 millions de tonnes à l'horizon 2038 et de 80 millions de tonnes à l'horizon 2045, cela fait partie de la vision ambitieuse du programme stratégique adopté par la société. L'étude menée par la société a montré que l'atteinte de ce niveau de production est réalisable sous cinq conditions, dont trois sont actuellement réunies : les ressources, l'expertise technique et l'infrastructure (voie ferrée et port extensibles).

Les deux conditions actuellement manquantes sont : la disponibilité d'énergie à des prix abordables et les financements nécessaires.