Aujourd'hui, de Dakhla passant par la wilaya de Chehid El Hafedh, Boujdour, Smara, Aoussred et Layoune, les Sahraouis étaient massivement mobilises, main dans la main, une gorge renforçant l'autre, un front serré contre l'autre, pour dénoncer les tentatives de contourner la légitimité de leur cause nationale et de sauter par-dessus les procédures légales internationales afin de satisfaire les traitres et les puissances coloniales. Ils réclament haut et fort la tenue d'un référendum et non le plan d'autonomie de l’occupant marocain, soutenu par d’anciennes puissances coloniales comme les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.
Ce qui constitue la vraie solution pour les Sahraouis, les maitres de la terre, est une option de référendum d'autodétermination incluant l'indépendance, défendue par le Front Polisario. D'autres positions soutiennent des solutions politiques mutuellement acceptables et réalistes, souvent dans le cadre des résolutions de l'ONU.
Le plan, proposé par le Maroc en 2007, est une véritable supercherie, pas une solution politique réalisable et durable dans le contexte international où les peuples n’acceptent plus d’être dominés.
Pour montrer sa bonne volonté et mettre l’occupant marocain dos au mur, le Front Polisario est prêt à accepter le plan d'autonomie marocain à condition qu'il soit validé par un référendum supervisé par l'ONU et l'UA, qui permettrait au peuple sahraoui de choisir son autodétermination.
Sachant que l’issue d’un tel référendum lui sera largement défavorable, le Maroc s’entête à vouloir imposer ses positions hégémoniques. Mais sans résultat
Sid Mhamed Ould Mhaimed
