Opinion /Mes frères, gardons l’armée à l’écart des tiraillements politiques

ven, 13/09/2019 - 16:38

La publication, récemment, des résultats du concours de recrutement d’élèves officiers d’active par l'armée nationale a suscité des commentaires malveillants qui, à mon sens,  appellent la mise au point suivante

L’armée nationale appartient à tous les Mauritaniens. Elle a le devoir de les défendre et de les protéger, tous, sans exception aucune. Elle  demeure honorée par l’incorporation de tout mauritanien répondant aux critères de recrutement.

 Le concours de recrutement des élèves officiers, au titre de l’année 2019, s’est déroulé dans la plus  grande transparence. Par souci d’équité il a été organisé en deux phases : la première phase a constitué à procéder à la sélection des candidats en fonction de leurs moyenne au baccalauréat. Elle  n’a souffert d’aucune objection. La seconde phase a été celle des épreuves écrites proprement dites organisée en toute transparence avec la supervision de professeurs  travaillant dans l’anonymat total.

Au cours de la première phase, un enregistrement électronique gratuit a été ouvert sur le site Web de l'armée pour tous les jeunes mauritaniens titulaires d'un baccalauréat, ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale 12/20 et âgés de 18 à 25 ans.

Tous ceux qui se sont inscrits sur le site de l'armée, avec ces conditions, ont été convoqués pour participer au concours  sans tenir compte de leur identité.

Il convient de savoir que ceux qui pensent être exclus pour des raisons d’appartenance ethniques,  n’ont enregistré aucune candidature sur le site de l’armée préférant, peut-être, d’autres orientations.

Malgré le tumulte soulevé par cette propagande nocive,  la vraie question demeure celle de savoir, par rapport à ceux qui entretiennent encore ces idées rétrogrades, s’il est juste ou raisonnable de réussir un concours pour lequel on ne s’est pas présenté ?

En  effet, tout citoyen soucieux de l’intérêt de son pays doit éviter d’impliquer l’armée dans les tiraillements politiques.

 

Mohamed SNEIBA