Portrait : Ismail Ould Rabani, une transition réussie de l'éducation aux médias

mer, 22/02/2023 - 16:20

S'il faut vraiment décerner une palme du mérite à un média et à un journaliste qui s'est distingué au cours de ces dernières années, le choix est tout trouvé : l'Agence Al Wiam d'Information et son directeur, Ismail Ould Rabani, professeur de son état qui a réussi, admirablement, une reconversion médiatique sans pareille.

Si Al Wiam s'est taillé une place de choix dans le paysage médiatique mauritanien c'est parce que son fondateur n'aime pas la médiocrité.  Il aurait dit un jour à l'un de ses amis qui lui conseillait de laisser tomber la presse: "si je n'y croyais pas, je n'aurais jamais lancé ce média."

Croire, pour Ismail Ould Rabani s'est s'investir- et investir - pour que le média se développe. Il fallait avoir de la patience pour continuer, perdre aussi de l'argent, sans être sûr qu'il en gagnera. C'est l'amour du métier, comme on dit.

Aujourd'hui, l'agence d'information Al Wiam de Ismail Ould Rabani est pionnière dans plusieurs domaines. 

D’abord l'information équilibrée. Difficile, en effet, de ranger ce journal dans un camp ou dans l'autre, même si l'on constate un penchant pour l'information positive, celle qui valorise et ne dénigre jamais. Ceci se traduit par un suivi strict de l'actualité, avec un direct  chaque mercredi, du commentaire des ministres.

C'est aussi l'un des rares médias qui prend faits et causes pour les grandes questions d'intérêt national et refuse de verser dans la délation "informative", sport favori des médias à sensation.

C'est ainsi qu'Ismail a également mis son Agence au service du programme "Taahoudati" du président de la République, en suivant chaque pierre posée, chaque programme initié et chaque projet inauguré.

D'aucuns se demandent alors pourquoi Ismail Ould Rabani tarde à récolter les fruits de tant d'efforts ? Une reconnaissance nationale. Ou tout simplement une distinction par le ministère de la culture, de la jeunesse, des sports et des réalisations avec le parlement. Ou de la Hapa (haute autorité de la presse et de l'audiovisuel), pourquoi pas ?

 

Sid M’Hamed Ould Mhaymed