Nouakchott, 14 juin 2021 : SE M. Mohamed Salem Ould Merzoug, Ministre de l’intérieur et de la décentralisation de la République islamique de Mauritanie, a présidé la cérémonie de lancement du projet de renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure (FSI), financé par l’Union Européenne. La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de la Défense, de la Ministre de l’Action sociale, de l’enfance et de la famille, du Commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, du Président de la CNDH, de la Présidente du MNP, de plusieurs chefs de corps, ainsi que des représentants de la société civile.
Le Coordinateur Résident du Système des Nations Unies en Mauritanie, Mr. Anthony Ohenmeng-Boamah, Monsieur l’Ambassadeur de l’Union Européenne Giacomo Durazzo ainsi que le Représentant du HCDH en Mauritanie, Mr. Laurent Meillan ont intervenu. Le programme qui concerne trois pays du G5 Sahel dont le Tchad, le Niger et la Mauritanie, est une initiative du bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme.
Dans son allocution, le Représentant du HCDH en Mauritanie, Mr. Laurent Meillan a rappelé l’objectif du projet qui : « vise principalement à promouvoir le respect des droits humains et du droit international humanitaire afin de prévenir et de réduire les violations des droits humains, dans l’espace G5 Sahel, et ce à travers le renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure, et le renforcement de la confiance entre les forces de sécurité et les communautés. »
Le programme de renforcement de capacités des Forces de Sécurité Intérieure en République islamique de Mauritanie permettra aussi de sensibiliser tous les partenaires sur les standards internationaux qui gouvernent la protection des droits des femmes et des filles.
Ainsi, le projet réalisé avec le concours de l’Union Européenne œuvrera également au renforcement des capacités des autorités administratives, judiciaires, des institutions nationales des droits humains, y compris la Commission Nationale des Droits de l’Homme et le Mécanisme National de Prévention de la torture, ainsi que de la société civile.
Il part du constat que les forces de sécurité intérieure ainsi que tous les acteurs de la société civile et des institutions nationales œuvrant dans le cadre de la promotion et de la protection des droits humains contribuent aux actions engagées au niveau international pour assurer la sécurité des pays du G5 Sahel et lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.
Le Coordinateur Résident du Système des Nations Unies, Mr. Anthony Ohenmeng-Boamah a accentué son allocution sur la conformité du Projet FSI aux orientations de la rencontre de concertation entre les responsables du G5 Sahel et des Nations Unies qui s’est tenue à Dakar du 20 au 21 Mai 2021.
Selon lui « Au terme de cette cinquième concertation autour de la Coopération au Développement, la Gouvernance, la Paix et la Sécurité au Sahel, une déclaration a été adoptée par le G5 Sahel et le Système des Nations Unies réaffirmant l’exigence d’une amélioration de la mise en œuvre des actions communes en droite ligne avec la Stratégie de Développement et de Sécurité du G5 Sahel ; et la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel (SINUS). »
En effet, dans un contexte régional plus que fragilisé, la mise en œuvre de ce projet témoigne de l’importance de contribuer et ce de façon complémentaire, aux agendas sécuritaires des pays du G5 Sahel pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.
SE M. Mohamed Salem Ould Merzoug, Ministre de l’intérieur et de la décentralisation de la République islamique de Mauritanie a pour sa part marqué la valeur ajoutée du projet : « qui permettra sans nul doute d’acquérir de nouvelles connaissances et de découvrir de nouvelles pratiques en matière de respect des droits de l’homme. »
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