Festival d'Aioun : Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années

mar, 29/08/2023 - 16:46

Dans Le Cid, Pierre Corneille, fait dire à Rodrigue, : "Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années". Il voulait exprimer le fait que le talent et les dons innés n'ont pas besoin d'attendre les années de maturité pour s'exprimer.

Moctar Ould Mesgharou Ould Leghweizi, est, chez nous, l'illustration parfaite de cette jeunesse entreprenante, consciente de son rôle dans l'émergence d'une Mauritanie nouvelle cependant bien ancrée dans ses Valeurs authentiques du "vivre ensemble."

L'initiative d'un festival culturel à Aioun, organisé chaque année avec des moyens propres, alors que de telles manifestations coûtent des milliards d'ouguiyas à l'Etat à Chinguitti, Ouadane, Tichit, Walata et maintenant Djeol, est à saluer comme exemple de l'engagement volontariste de la jeunesse. C'est aussi que ce jeune homme dont le père, officier de valeur, qui a abattu un énorme travail comme chef d'état major de la Garde nationale puis comme directeur général de la sûreté nationale (DGSN), est en train de montrer qu'on peut se rendre utile à sa ville, sa wilaya et son pays, par l'action sociale au moment où beaucoup se bousculent aux portes de la politique. Le message de Moctar Ould Leghweizy est clair : toute chose a son temps, le plus important étant de faire oeuvre utile.

 

Mohamed Ould Brahim