Banjul : A la 65ème Session ordinaire de la CADHP, la Mauritanie défend son bilan en matière de promotion des droits de l’homme

mar, 22/10/2019 - 22:50

A Banjul (Gambie) où se tient la 65ème session ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), la Mauritanie a envoyé une team de choc, non pas « se défendre », comme elle le faisait il y a quelques années, mais pour partager son expérience en matière de promotion des droits de l’homme.

La délégation gouvernementale conduite par le Commissaire adjoint aux Droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux Relations avec la Société civile, Rassoul Ould El khal, par l’exposé des acquis dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’homme, a montré que son élection récente comme membre du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’Onu n’est pas usurpé. C’est même une marque de reconnaissance pour les efforts que la Mauritanie a consentis pour une mise aux normes des textes nationaux renforçant la protection des droits de l’homme et des peuples.

A Banjul, le Commissaire adjoint aux Droits de l’homme, à l’Action humanitaire et aux Relations avec la Société civile, M. Rassoul Ould El Khal, a indiqué que cette orientation se renforcera sans nul doute quand on connait l’importance que le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, accorde au triptyque : Sécurité, Développement et Droits de l’Homme. Un intérêt réitéré dans la DPG (Déclaration de politique générale) présentée par le Premier ministre, Ismail Ould Bodde Ould Cheikh Sidiya devant les députés le 05 septembre 2019 qui est, dans son essence, un Plan d’Action pour traduire, dans les faits, « le programme politique du Président de la République visant à consolider la cohésion nationale, à dépasser les écueils des traditions archaïques et à accompagner le progrès universel atteint dans le domaine des droits de l’homme », précise le chef de la Délégation mauritanienne à cette importance rencontre de Banjul.

Pour une fois, la Mauritanie n’arrive pas dans un forum international « sur ses gardes », comme on dit, mais avec l’assurance d’un pays qui sait qu’il a un bilan à faire valoir en matière de promotion des droits de l’homme qui tient de plusieurs impératifs : la nécessité d’éradiquer définitivement les séquelles de l’esclavage, de colmater les plaies du passif humanitaire, de lutter contre toutes les formes d’injustices et d’inégalité et d’appliquer, de façon stricte, les lois portant sur les droits de l’homme, notamment celles relatives aux pratiques esclavagistes, à la torture et à la discrimination.

 

Sid’Mhamed Ould Mhaymed