Dans un discours où il a véritablement prêché la bonne parole, en ce mois béni de Ramadan, le président de l’Initiative pour la Résurgence d’un mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA), le député Biram Dah Abeid, a commencé, la journée du 13 avril 2022, dans le village de Coumba Ndaw (Guidimagha), une séance d’échange et d’écoute qui a regroupé, outre la délégation dirigée par BDA et composée de membres dirigeants de l’ONG IRA et du parti RAG, le chef du village, Demba Seydi Camara, l’imam Cissé et autres notabilités.
Devant les populations soninké de Coumba Ndaw, BDA a prononcé un discours réconciliateur dans lequel les vraies valeurs de l’Islam, de l’humanité et du patriotisme ont été exposées pour être entendues par tous ceux qui exacerbaient les tensions en se fondant sur des préjugés dénotant d’une mentalité d’un autre âge.
« Je vous offre ce qui doit vous unir », dira Biram Dah Abeid, en allusion à des exemplaires du Saint Coran et des chapelets. Pourquoi une mosquée vous divise, alors qu’elle doit plutôt vous unir dans un pays qui porte comme nom : la République Islamique de Mauritanie, choisi par feu Moktar Ould Daddah pour être le ciment entre les Mauritaniens, toutes communautés confondues ? Pourquoi transformer l’Islam qui doit être le ciment de votre unité en pomme de discorde ? Seule la mosquée unit tous les musulmans, malgré leurs différences d’origines, de langues et de cultures. Vous adorez le même Dieu, le même Livre et suivez le même Prophète. Réfléchissez alors à cette division paradoxale. En tout cas, moi et mes camarades, sommes venus pour conjurer ce mal et prier pour que, en ce mois béni de Ramadan, ces Livres Saints et ces chapelets ainsi que les stylos qui ne doivent servir à écrire que le Bien, non des invectives, s’installe entre vous la paix et l’amour du prochain. Offrez-moi, alors un moment de méditation pour que chacun et chacune des ressortissants de Coumba Ndaw, ici présent ou expatrié, médite quelques minutes sur le sens de cette religion, de cette mosquée, de ce lieu de culte, de ce Livre Sacré qu’est le Coran. Je vous remercie. »