L’Université de Nouakchott El Asriya a abrité samedi 16 avril 2022 la Journée Internationale de la Langue chinoise. Plus de dix millions (10 000 000) de personnes, à travers 150 pays dans le monde, ont célébré celle-ci lors des deux dernières années.
« Cette 3e édition, qui coïncide avec l’accalmie de la pandémie de la Covid-19, est une opportunité de renouer avec les activités en présentiel », dit Shao Baohui Directeur de l’Institut Confucius en Mauritanie. « Plus que toutes les autres, le chinois est une langue très visuelle qui a besoin de la présence de l’enseignant » a-t-il précisé.
La langue chinoise est enseignée en Mauritanie depuis 1987. « Mais l’Institut Confucius s’est installé là seulement en 2019, grâce au renforcement des relations entre notre pays et la République Populaire de Chine », dit Wane Mohamedou dit Doudou Doyen de la Faculté de Lettre et Sciences Humaines. « Aujourd’hui le Département du mandarin compte un nombre important d’apprenants » a-t-il ajouté. L’ambassade de Chine, en Mauritanie, octroie également différentes catégories de bourses à des Mauritaniens dans l’administration, la santé, l’informatique et d’autres spécialités.
Avec l’ouverture de l’Institut Confucius à l’Université, les opportunités deviennent plus grandes pour les fonctionnaires, personnels de santé, hommes d’affaires, commerçants et autres voulant se mettre au mandarin.
« Nous avons de plus en plus de personnes qui viennent apprendre le chinois », dit Mouhamedou Cheibany, professeur au département, qui a passé plus de dix ans en Chine pour son cursus. « Le chinois est une langue passionnante, et qui offre aujourd’hui de grandes opportunités dans le commerce, et pas seulement » a-t-il déclaré.
L’intérêt est donc grandissant. « La Chine et la Mauritanie ont des relations historiques très fortes. L’Institut Confucius, et le département du chinois sont là pour renforcer ces liens, de coopérations culturelles et économiques », conclut Shao Baohui.
Cheikh Aïdara