Nouakchott abrite à partir du mardi 20 décembre 2022, pendant trois jours, une rencontre régionale des parlementaires issus des 12 pays membres du projet Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD). Objectif, créer un réseau opérationnel de plaidoyer sur la base d’une déclaration d’engagement et d’une feuille de route pour booster les indicateurs liés à la santé maternelle, infantile, néonatale et adolescent, l’espacement des naissances, la scolarisation des filles et leur maintien à l’école, ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre.
Du 20 au 22 décembre 2022, la Mauritanie accueillera une rencontre régionale des parlementaires des 12 pays membres du SWEDD pour mettre en place un réseau de plaidoyer en faveur de l’autonomisation des femmes et la capture du dividende démographique.
Les travaux qui se tiendront à l’ancien Palais de Congrès de Nouakchott, sous la présidence de M. Ousmane Mamoudou Kane, ministre des Affaires Economiques et de la Promotion des Secteurs Productifs, président du Comité de Pilotage du projet SWEDD, seront marqués par plusieurs communications.
L’objectif final de cette rencontre sera la mise sur pied d’un réseau de plaidoyer de parlementaires des pays membres du SWEDD, la validation de deux documents clés, à savoir une déclaration dite « Déclaration de Nouakchott » et une Feuille de route opérationnelle pour la mise en œuvre des mécanismes de fonctionnement qui seront adoptés à la fin de la rencontre.
Dans un communiqué diffusé à l’occasion, le rôle des parlementaires, en tant qu’interface entre les peuples et leurs institutions étatiques, a été mis en exergue. Il leur est reconnue une capacité de « promouvoir et adopter des politiques et des lois axées sur l’être humain, afin de garantir que personne ne soit laissé pour compte ». Dans ce cadre, les parlementaires sont décrits, selon le communiqué, comme « un public incontournable et une opportunité d’accélérer la mise en œuvre des activités du projet SWEDD ». Cette vision répond aux objectifs de la conférence de Stockholm qui était d’impulser un engagement plus ferme et systématique des parlementaires en terme de mobilisation de ressources et de création d’un environnement plus favorable aux politiques et programmes de population
Cette rencontre sera l’occasion de solliciter une meilleure implication des décideurs et des leaders d’opinion (notamment les guides religieux, chefs coutumiers et communicateurs traditionnels) à travers les recommandations et une feuille de route issues des séances de travaux prévues, ainsi que le traitement des problématiques des thématiques retenues pour chaque session, selon les termes du communiqué.
Cette cérémonie d’ouverture sera également marquée par le lancement de la campagne nationale Stronger Togheter. Une campagne visant à susciter un changement de connaissances, d’attitudes, de croyances, de normes, de pratiques et de comportements des différents intervenants en faveur de l’éducation des filles et au leadership féminin
A noter que le projet SWEDD a été lancé en novembre 2015, avec le soutien financier de la Banque mondiale, l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et de l’Organisation Ouest Africaine pour la Santé (OOAS), et à travers le partenariat stratégique avec l'Union africaine. Le projet SWEDD vise globalement à accélérer la transition démographique, à déclencher le dividende démographique et à réduire les inégalités de genre dans la région du Sahel et au-delà.
Il s’agit de créer une demande pour les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN) en favorisant le changement social et de comportement, y compris pour l’abandon des pratiques socioculturelles nocives à l’expression du potentiel des adolescentes, et l’autonomisation des femmes et des filles.
Le projet SWEDD vise également à améliorer l’offre en produits de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle et en personnel qualifié
Il se donne aussi pour objectif de renforcer le plaidoyer, la concertation de haut niveau et les capacités pour l’élaboration des politiques et leur mise en œuvre.
En 2021, en dépit d’un contexte socio-sanitaire difficile, la mise en œuvre du SWEDD a enregistré des résultats importants aussi bien sur le plan de la gouvernance qu’au niveau de la mise en œuvre du projet.
Cheikh AidaraNouakchott abrite à partir du mardi 20 décembre 2022, pendant trois jours, une rencontre régionale des parlementaires issus des 12 pays membres du projet Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD). Objectif, créer un réseau opérationnel de plaidoyer sur la base d’une déclaration d’engagement et d’une feuille de route pour booster les indicateurs liés à la santé maternelle, infantile, néonatale et adolescent, l’espacement des naissances, la scolarisation des filles et leur maintien à l’école, ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre.
Du 20 au 22 décembre 2022, la Mauritanie accueillera une rencontre régionale des parlementaires des 12 pays membres du SWEDD pour mettre en place un réseau de plaidoyer en faveur de l’autonomisation des femmes et la capture du dividende démographique.
Les travaux qui se tiendront à l’ancien Palais de Congrès de Nouakchott, sous la présidence de M. Ousmane Mamoudou Kane, ministre des Affaires Economiques et de la Promotion des Secteurs Productifs, président du Comité de Pilotage du projet SWEDD, seront marqués par plusieurs communications.
L’objectif final de cette rencontre sera la mise sur pied d’un réseau de plaidoyer de parlementaires des pays membres du SWEDD, la validation de deux documents clés, à savoir une déclaration dite « Déclaration de Nouakchott » et une Feuille de route opérationnelle pour la mise en œuvre des mécanismes de fonctionnement qui seront adoptés à la fin de la rencontre.
Dans un communiqué diffusé à l’occasion, le rôle des parlementaires, en tant qu’interface entre les peuples et leurs institutions étatiques, a été mis en exergue. Il leur est reconnue une capacité de « promouvoir et adopter des politiques et des lois axées sur l’être humain, afin de garantir que personne ne soit laissé pour compte ». Dans ce cadre, les parlementaires sont décrits, selon le communiqué, comme « un public incontournable et une opportunité d’accélérer la mise en œuvre des activités du projet SWEDD ». Cette vision répond aux objectifs de la conférence de Stockholm qui était d’impulser un engagement plus ferme et systématique des parlementaires en terme de mobilisation de ressources et de création d’un environnement plus favorable aux politiques et programmes de population
Cette rencontre sera l’occasion de solliciter une meilleure implication des décideurs et des leaders d’opinion (notamment les guides religieux, chefs coutumiers et communicateurs traditionnels) à travers les recommandations et une feuille de route issues des séances de travaux prévues, ainsi que le traitement des problématiques des thématiques retenues pour chaque session, selon les termes du communiqué.
Cette cérémonie d’ouverture sera également marquée par le lancement de la campagne nationale Stronger Togheter. Une campagne visant à susciter un changement de connaissances, d’attitudes, de croyances, de normes, de pratiques et de comportements des différents intervenants en faveur de l’éducation des filles et au leadership féminin
A noter que le projet SWEDD a été lancé en novembre 2015, avec le soutien financier de la Banque mondiale, l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et de l’Organisation Ouest Africaine pour la Santé (OOAS), et à travers le partenariat stratégique avec l'Union africaine. Le projet SWEDD vise globalement à accélérer la transition démographique, à déclencher le dividende démographique et à réduire les inégalités de genre dans la région du Sahel et au-delà.
Il s’agit de créer une demande pour les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN) en favorisant le changement social et de comportement, y compris pour l’abandon des pratiques socioculturelles nocives à l’expression du potentiel des adolescentes, et l’autonomisation des femmes et des filles.
Le projet SWEDD vise également à améliorer l’offre en produits de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle et en personnel qualifié
Il se donne aussi pour objectif de renforcer le plaidoyer, la concertation de haut niveau et les capacités pour l’élaboration des politiques et leur mise en œuvre.
En 2021, en dépit d’un contexte socio-sanitaire difficile, la mise en œuvre du SWEDD a enregistré des résultats importants aussi bien sur le plan de la gouvernance qu’au niveau de la mise en œuvre du projet.
Cheikh Aidara