
La salle de conférence de la Mairie de Tevragh-Zeina à Nouakchott a abrité jeudi 19 juin 2025, la 18ème édition du festival Hip-Hop « Assalamalekum », sous le thème « Migration, Drogue et Identité ».
Ouvrant la conférence de presse de lancement de la 18ème édition du Festival Assalamalekum, fer de lance du mouvement Hip-Hop en Mauritanie, ce jeudi 19 juin 2025 dans la salle ultra-moderne de la Mairie de Tevragh-Zeina, Diallo Moussa dit Bios Diallo, conseiller du Ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, a mis l’accent sur l’importance que son département attache à la jeunesse, à l’innovation et à la créativité.
Pour lui, ce sont les artistes qui font la Nation et qui éclaire par leurs productions et que ce sont les jeunes dévoués qui font ce chemin, prenant en exemple le parcours du festival Assalamalekum, dont la résilience s’étale sur 18 ans d’apports.
Auparavant, le maire de Tevragh-Zeina, Taleb Ould Mahjoub, avait exprimé toute sa satisfaction de voir un festival d’une aussi grande ampleur que le festival Assalamalekum se dérouler dans sa commune. « C’est un festival utile pour la jeunesse et pour le développement dans son ensemble » a-t-il souligné. Il a rappelé avoir lancé dans le cadre de ce festival et en compagnie de ses promoteurs, une journée environnementale qui a consisté à la plantation d’arbres à l’école Sall Amadou Clédor de l’Ilot K, précisant que ce festival ce n’est pas que de la musique, ce sont aussi des actions citoyennes.
Pour le promoteur de l’évènement, Kane Limam dit Monza, un des pionniers du Rap mauritanien de dimension internationale qui a fondé ce festival en 2009, le partenariat qui lie son festival à la commune de Tevragh-Zeine date depuis 2022, au détour d’un concept « Heya Nouakchott » qui a inscrit la ville de Tevragh-Zeina dans la cartographie des « Villes créatives africaines ».
Selon lui, le festival Assalamalekum s’inscrit dans un programme et un mouvement de médiation culturelle pour répondre aux problématiques de la société par la pratique et par la mise en place d’un cadre-laboratoire de cohésion pour le bien-être social.
Pour lui, cette 18ème édition est une édition d’accomplissement et de travail où il faut sortir du divertissement pour aller vers la transformation. Cette édition est différente selon lui dans la mesure où elle répond aux défis qui menacent le pays, notamment les dérives communautaristes et identitaires qui divisent et n’unissent pas les Mauritaniens autour de l’essentiel, c’est-à-dire un cadre qui transforme les passions en profession de foi, capable de prémunir les jeunes contre les violences, contre la migration irrégulière et contre la drogue
Monza est revenu sur les structures générées par le festival, la formation, l’accompagnement des projets culturels et de développement, la détection des talents, la production artistique, entre autres initiatives tendant à accompagner le pays dans son évolution.
Il a étalé par la suite le déroulé de cette 18ème édition (Voir communiqué ci-dessous). Plusieurs artistes têtes d’affiche ont pris la parole, notamment Waly B et Missy Hagga, des jeunes montant du Rap mauritanien.
Il faut noter que la conférence s’est déroulée en présence du point focal du festival Assalamelekum à Rosso, Joe Keita, mais aussi des membres du groupe de Rap Diam Min Tekki, notamment Mar Ba et Ousmane Sow qui capitalisent plus de 25 ans d’expériences sur le plan national et international. A noter aussi la présence de DJ Moulz et de Aïcha Mint Chighali une artiste qui a fondé depuis quelques années un festival et un musée dédié à l’Ardine, un instrument de musique purement féminin.
Cheikh Aïdara
VOIR DE PRESSE
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