Parti El Insaf : rentrée politique réussie

sam, 19/11/2022 - 23:16

C’est une affluence des grands jours qu’a connue ce samedi 19 novembre 2022 le Palais des Congrès de  Nouakchott à l’occasion de la rentrée politique 2022-2023 que le Parti El Insaf a voulu inaugurer en battant le rappel de ses militants et cadres.

 

A cette occasion, le président du parti, M. Mohamed Maalainine Ould Eyih, a expliqué que l’objectif du lancement de cette saison est d’encadrer le travail des instances du parti après sa restructuration opérée lors de la tenue de son dernier congrès.

Ould Eyih a indiqué que le Bureau Exécutif a approuvé l’organisation d’une large concertation qui inclut tous les acteurs afin de bien préparer les prochaines élections, et d’incarner le programme du parti et les engagements de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, qui « porte toutes les caractéristiques de l’équité, de la proximité avec le citoyen et de l’attention accordée aux groupes vulnérables, qu’il s’agisse des jeunes, des femmes ou des personnes à besoins spécifiques ».

A la veille d’élections générales (municipales, législatives et régionales) à enjeux multiples,  c’est un avertissement que le parti au pouvoir piloté depuis quelques mois par l’ancien ministre de l’éducation nationale et de la réforme du système éducatif, M. Mohamed Maalainine Ould Eyih, lance à une opposition qui peine à sortir de son  lourd sommeil.

Préparant avec sérieux et abnégation les prochains scrutins, El Insaf prend ainsi une longueur d’avance sur ses adversaires, de l’opposition, mais aussi ses « amis » de la majorité en lançant- déjà- sa machine électorale  non seulement pour préserver les acquis mais améliorer sensiblement ses positions dominantes pour montrer que, depuis août 2019, rien n’est plus comme avant.

Bien servi par le style Ghazouani et par les réalisations tous azimuts d’un gouvernement volontariste à souhait, le Parti au pouvoir adopte son discours et son action politiques pour accompagner cette évolution notoire qui tranche nettement avec l’avant élection présidentielle d’août 2019.

Nous sommes partis donc, pour voir un véritable challenge que le parti au pouvoir veut gagner haut la main en faisant les bons choix pour les candidatures mais, surtout, en mettant en avant une discipline qui lui permettra de canaliser toutes les ambitions vers son objectif final : avoir une majorité confortable pour servir le programme « Taahoudati » du président Ghazouani mais surtout s’assurer de sa poursuite, en 2024, lors d’élections présidentielles où le candidat du consensus part largement favori face à une opposition dispersée et ne pouvant plus compter sur le charisme de ses leaders historiques, Ahmed Ould Daddah et Messaoud Ould Boulkheir rattrapés par l’âge, pour oser espérer une hypothétique alternance.

Sneiba Mohamed