Le réseau panafricain Afrobarometer spécialisé dans les enquêtes d’opinion par sondage et son représentant en Mauritanie, le bureau SISTA Consulting, viennent de publier les résultats du 10ème round sur la santé, les conditions de vie et la protection sociale. Les résultats de cette enquête ont été restitués lors d’un atelier tenu à Nouakchott, le 21 juin 2025.
Si la santé occupe une place prioritaire en Mauritanie, la protection sociale et son impact sur les conditions de vie des populations sont également considérées comme des préalables que le gouvernement devra inscrire dans ses urgences.
C’est ce qui ressort des résultats du 10ème Round de l’enquête Afrobarometer sur ces indicateurs et des discours prononcés à l’ouverture de l’atelier du 21 juin.
En effet, tour à tour, le Directeur du Bureau SISTA, Monsieur Abdallahi Mohamed Vall et l’ancien ministre de la Santé, Docteur Sidi Ould Zahaf, ont évoqué l’importance de tels résultats dans l’orientation des politiques publiques, mais aussi dans la compréhension de l’opinion, la formulation des plaidoyers au niveau de la société civile et l’appréciation des partenaires.
Protection sociale
Si la majorité des Mauritaniens, 85%¨disent être informés sur l’existence de programmes gouvernementaux de protection sociale, la moitié, selon d’autres données issues d’études, démontrent que la moitié des citoyens ignorent l’existence d’un système d’assurance santé, notamment les services fournis par la Caisse nationale d’assurance maladie.
D’où la nécessité d’engager une forte campagne de sensibilisation pour améliorer le système de santé dans le pays.
Selon les résultats de l’enquête présentés par l’experte Chriva Salem, 40% des enquêtés affirment qu’un membre de leur famille a au moins bénéficié de ces programmes de protection sociale, alors que 75% déclarent qu’ils ont contribué à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Santé
Dans le domaine de la Santé, 49% des Mauritaniens jugent que les problèmes de santé constituent la priorité des citoyens et que le gouvernement doit s’atteler à lui accorder l’urgence absolue.
Seulement, 36% des Mauritaniens se disent satisfaits du système alors que l’écrasante majorité se plaint de l’accès difficile aux soins, du coût élevé des prestations, des pot-de-vin à verser, de la rareté des médicaments, des longues heures d’attente, de l’absentéisme du personnel et du peu d’attention qui leur est accordé dans les structures de santé.
Il faut rappeler que les participants à l’atelier viennent de divers horizons, membres de la société civile, représentants d’institutions publiques comme le Ministère de la Santé et ANSAD, professionnels de la médecine, épidémiologistes, experts en santé publique, journalistes.
Pour des informations plus détaillées des résultats de l’enquête du 10ème round, suivre le lien suivant.
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