"Al insaav" (l'équité) que l'Union Pour la République (UPR) a choisi comme slogan pour son meeting grandiose représente une Valeur morale en Islam venu instaurer la justice et l'entraide.
Un slogan choisi pour essayer de traduire, dans les faits, le discours de Son Excellence le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à Ouadane dans lequel il a appelé à "rendre justice" aux victimes des préjugés sociaux en consacrant désormais comme critères la citoyenneté et la compétence plutôt que ceux dépassés par le temps et ne convenant plus à la vie sociale moderne.
La grande mobilisation a donné la preuve de la popularité du Parti et le discours fort de son Président est venu confirmer l'engagement de sa direction, par la raison et le sentiment, pour l'instauration de cette équité, y compris là où elle peut faire l'objet de points de divergence.
Sauf qu'un parti au pouvoir, jouissant d'une majorité confortable dans tous les postes électifs, envoie un message fort transcendant les questions sociales que d'aucuns peuvent brandir comme slogan, quand il mobilise en même temps ses militants et sa classe politique.
Et nul doute qu'en observant la scène politique actuelle l'on appréhende aisément les messages que l'UPR a voulu envoyer (à ses adversaires).
La mi-mandat est bien entamée et il ne reste qu'une année et quelques mois avant les élections législatives, municipales et régionales. L'un des partis de l'opposition commence, déjà, à troubler le climat d'apaisement en mobilisant ses troupes et en mettant en branle sa machine médiatique, celle qui est "en veille" et celle qui marche sur la voie publique !
La concertation a flanché parce que, justement, ce parti là a voulu la faire échouer en posant des conditions qui ne servent ni la concertation ni ses objectifs. L'UPR se devait alors de rappeler aux "mauvais augures", et à d'autres, l'ampleur de son poids sur la scène populaire et sa capacité à aller aux élections sans avoir besoin de concertation, "mouillée" dans un dialogue sans raison d'être.
S'il est aisé de faire parvenir un courrier en poste restante, on se demande néanmoins comment faire quand le destinataire est un "SDF politique" ?
Mohamed Ishagh Alkunty
Traduction : Sneiba Mohamed