Ghazouani : la parole et les actes

lun, 28/11/2022 - 10:36

Chaque jour qu’Allah fait, les Mauritaniens s’assurent – et se rassurent – que « Taahoudati » (mes engagements) n’est pas un vain mot. Ce sont des paroles énoncées dans un programme multidimensionnel (économique, sociétal) aujourd’hui pleinement assumé comme en attestent, chiffres et actes à l’appui, les mesures annoncées par le président Ghazouani, mais surtout le bilan de trois années de gouvernance vertueuse, dans le discours prononcé ce 28 novembre 2022, à l’occasion de la commémoration du 62ème anniversaire de l’indépendance du pays.

 

Il y a donc la parole et les actes. Dans la foulée des nombreuses réalisations et inaugurations de projets entreprises par des membres du gouvernement, quasiment sur toute l’étendue du territoire national, la veille du  62e anniversaire de l’Indépendance nationale, le Président de la République a annoncé une augmentation des salaires et des allocations familiales, une augmentation du salaire minimum et le versement d’une prime d’encouragement aux enseignants et personnels d’encadrement du fondamental et du secondaire. L’augmentation de salaire annoncée constitue une hausse de 20% pour environ 40% des fonctionnaires et agents de l’Etat, ce qui en fait l’une des plus importantes jamais prises dans le pays. Mais c’est le bilan fait par le Président de la République des réalisations des trois dernières années qui donne une idée claire de ce qui a été fait, malgré une conjoncture économique (nationale et internationale) difficile.

Cela répond à un engagement ferme du Président de la République consistant à lutter efficacement contre les injustices sociales par des mesures concrètes garantissant une juste et équitable répartition des ressources, et d’autre part, la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale, et l’impulsion d’un développement global. Dans ce contexte, le gouvernement a déployé de grands efforts et obtenu de nombreux résultats importants dont : « l’assurance maladie pour 100.000 familles pour un coût de près de 2.100.000.000 ouguiyas anciennes par an », « un programme de lutte contre la malnutrition infantile au profit de 30.000 enfants pour un coût de près de 600.000.000 ouguiyas anciennes », « le lancement du financement de 3.881 activités génératrices de revenus et de centaines de prêts assouplis pour une couverture financière de 2.300.000.000 ouguiyas anciennes », « le lancement des travaux de construction de 1.932 logements sociaux », « l’augmentation du nombre de familles bénéficiaires de cash transferts de 30.000 à 98.236 », « l’assistance apportée à 65.000 familles affectées par l’absence de sécurité alimentaire pour un coût de 6.747.000.000 ouguiyas anciennes. »

 « La gratuité de certaines prestations sanitaires pour tous les citoyens sur l’étendue du territoire national comme la gratuité de l’hospitalisation, des médicaments de réanimation, des urgences, du transport médical entre les unités de santé, de celui des accidentés de la route, du forfait obstétrical et des coûts de traitement des patients dialysés, « la fourniture des produits alimentaires de base régulièrement subventionnés au profit de 131.550 familles actuellement », « les secours apportés à 19.440 familles victimes des intempéries à travers la fourniture gratuite de la nourriture et des abris » et la « distribution de 30.000 tonnes de poisson à des prix subventionnés entre 2020 et 2022 », « l’appui apporté aux éleveurs pour renforcer leur résilience face à la sécheresse de l’année en cours à travers la mise en œuvre d’un programme qui a fourni 71.570 tonnes d’aliment de bétail à un prix subventionné », « l’assistance apportée par le département de l’Action sociale à 9.240 malades indigents pour la prise en charge des coûts de traitement pour un coût de 1.780.000.000 ouguiyas anciennes » sont des actions qui prolongent un bilan de l’action gouvernementale qui devrait se poursuivre, avec le même élan au cours de 2023 et 2024, années « électorales » où les populations devraient choisir entre les actes posés par un pouvoir qui n’a pas chômé, depuis qu’il est là, et les promesses d’une opposition qui excelle dans la critique et n’accepte de reconnaître, même du bout des lèvres, que quelque chose a été fait !

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  Sneiba Mohamed