Le Sommet sur l’hydrogène vert en Afrique s’est ouvert, lundi au Centre des conférences du Cap (1500 km de Pretoria), avec pour objectif de faire de l’hydrogène un levier d’avenir pour accélérer la transition vers la neutralité carbone et assurer une meilleure intégration des énergies renouvelables intermittentes dans le système énergétique.
Le Sommet, qui se tient du 28 au 30 novembre, connait la participation de délégués et d’experts de haut niveau de tout le continent et d’Europe. Il vise à renforcer la confiance dans l’hydrogène vert en tant que secteur viable pour les investissements stratégiques et le soutien des gouvernements africains.
Le sommet inaugural ambitionne de vulgariser l’économie de l’hydrogène vert et son potentiel dans le continent et de tirer des leçons d’autres pays sur leur parcours en ce qui concerne la construction d’une économie autour de l’hydrogène vert et de la décarbonisation.
Il s’agit aussi de rassembler les acteurs, tels que les promoteurs de projets, les décideurs institutionnels, les institutions de financement, les organismes internationaux et les institutions universitaires pour partager les connaissances et, surtout, créer un environnement propice à l’établissement de relations de travail à long terme.
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Dans cette optique, une Alliance pour l’hydrogène vert en Afrique, un projet qui ambitionne d’accélérer la transition énergétique et de faciliter le développement de l’hydrogène vert sur le continent, a été créée à l’initiative de six pays africains, à savoir le Maroc, l’Égypte, le Kenya, l’Afrique du Sud, la Namibie et la Mauritanie.Des délégations de haut niveau des membres de cette Alliance ont été invitées à présenter leurs expériences et leurs offres lors de ce sommet qui s’appuie sur les opportunités identifiées lors du Symposium sur le développement des infrastructures durables en Afrique de 2021.
L’un des points forts du symposium a été l’émergence de certains pays africains en tant qu’exportateurs potentiels d’énergie verte.
Au programme du premier jour de ce sommet, figure un panel de haut niveau animé par le ministre à la Présidence sud-africaine, Mondli Gungubele, ainsi que des panélistes du ministère fédéral allemand de l’Education et de la Recherche, du développeur Acwa Power, des ministres sud-africains et des représentants de l’entreprise de l’ industrie chimique SASOL.
Le point culminant de la deuxième journée du sommet sera un débat sur le rôle des femmes dans le développement de l’hydrogène vert dans le continent.
Par Le360 Afrique (avec MAP)