Réunie à Ouagadougou (Burkina Faso) du 11 au 12 août 2021, une quarantaine de journalistes issue des neuf pays membres du Partenariat de Ouagadougou ont participé à un atelier d’orientation sur la santé de la reproduction et la planification familiale.
La capitale burkinabé, Ouagadougou, a accueilli du 11 au 12 août 2021, un atelier régional d’orientation des journalistes sur la santé de la reproduction et la planification familiale (SR/PF). Cette rencontre, organisée par l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) et Population Council, a ciblé les acteurs des médias issus des neuf pays membres du partenariat, Burkina Faso, Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo. Sur la soixantaine de participants à l’atelier, figurent des journalistes, des présidents d’association de presse, des bloggeurs et des points focaux jeunes.
La rencontre a été marquée par un échange de discours entre le Ministre de la Santé du Burkina Faso, Pr. Charlemagne Ouedraogo, le Secrétaire général du Ministère de la Communication, M. Rabankhi Abubakr Zida et Mme Marie Bâ, Directrice de l’UCPO.
Il s’agit du troisième atelier du genre organisé à l’intention des journalistes, après Dakar en 2014 et Bamako en 2017. Objectif, booster la contribution des journalistes pour accélérer les progrès dans l’utilisation de la planification familiale dans leurs pays respectifs.
L’occasion pour la directrice de l’UCPO de se féliciter des avancées enregistrées ces dernières années, soulignant qu’en 2011, lors du lancement du Partenariat de Ouagadougou, rares étaient les pays qui avaient une prévalence contraceptive supérieure à 10%. « Aujourd’hui, la prévalence est à deux chiffres dans tous les pays » s’est-elle réjouie.
Nouvelle stratégie
Présentant la Stratégie 2021-2030 de l’UCPO, Mme Marie Ba a indiqué que l’objectif est de recruter 13 millions de nouvelles utilisatrices de méthodes de contraception moderne, avec un focus sur les jeunes et la société civile, le renforcement du volet changement social et de comportement, une meilleure coordination avec les partenaires et des échanges plus renforcés entre pays.
La nouvelle vision de l’UCPO sera ainsi davantage portée, selon elle, sur le suivi des objectifs, une meilleure gestion des données, une voix plus puissante donnée aux jeunes, la priorité accordée à l’action régionale et l’intérêt plus poussé aux pays pris individuellement.
Les défis restent cependant prégnants, a-t-elle fait remarquer, citant l’extrême jeunesse des populations des pays du Partenariat (65%), les insuffisances dans les politiques et programmes, la crise humanitaire, sécuritaire et sociale qui limite l’accès à la planification familiale, ainsi que sa lente progression.
Communications
Les participants ont suivi pendant trois jours plusieurs communications, notamment les dix ans du Partenariat de Ouagadougou, l’implication de la société civile dans l’atteinte des objectifs 2030, les ados et les jeunes, les normes sociales, la disponibilité des services de santé de reproduction, la délégation des tâches, la planification familiale en situation de crise humanitaire.
Il a été également question de la mobilisation des ressources domestiques, l’impact de la pandémie Covid-19 sur les politiques et programmes SR/PF, le dividende démographique et la planification familiale, les pratiques à haut impact au Burkina.
Concours et visites
Une journée entière a été consacrée au concours d’excellence sur les meilleures productions médiatiques (objectifs, bilan et perspectives). D’une vingtaine de participants en 2011 lors de la première édition, le concours du Partenariat de Ouagadougou a connu un bond quantitatif et qualitatif, avec 59 participants lors de la cinquième et dernière édition. A la veille de la 6ème édition du concours, dont la clôture est prévue le 30 septembre 2021, un appel pressant a été lancé lors de l’atelier pour une participation plus massive à ce concours dont les têtes de listes des lauréats sont dominées jusque-là par les journalistes béninois et burkinabés.
La dernière journée de l’atelier a été consacrée à une visite de terrain. Les participants se sont ainsi scindés en groupes. Les uns se sont rendus au Centre Jeunes (ABBEF), les autres au Centre de Santé et de Promotion Sociale avec un focus sur la délégation des tâches, et enfin, d’autres sont allés au siège du Collectif des Associations de Restauratrices et Transformatrices de Produits Locaux.
Innovation jeune
La journée du 12 août, coïncidant avec la Journée internationale de la Jeunesse, il a été question de l’innovation chez les jeunes du Partenariat avec un appel en leur faveur, pour les appuyer et les accompagner. Un aperçu de ces talents jeunes avec le projet « BILLI NOW NOW » initié par une soixantaine de jeunes burkinabé, qui ont mis en place un programme d’engagement pour le leadership des jeunes. Ils ont créé une application qui leur permet avec des smartphones et des ordinateurs de générer des comptes numérisés sur la SR/PF. Ils ont pu ainsi, entre février et août 2021, référer digitalement quelques 4.000 jeunes (15-24 ans) auprès d’une cinquantaine de prestataires qui disposent de la même application et qui officient dans des structures de santé partenaires.
Cheikh Aïdara
Réunie à Ouagadougou (Burkina Faso) du 11 au 12 août 2021, une quarantaine de journalistes issue des neuf pays membres du Partenariat de Ouagadougou ont participé à un atelier d’orientation sur la santé de la reproduction et la planification familiale.
La capitale burkinabé, Ouagadougou, a accueilli du 11 au 12 août 2021, un atelier régional d’orientation des journalistes sur la santé de la reproduction et la planification familiale (SR/PF). Cette rencontre, organisée par l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) et Population Council, a ciblé les acteurs des médias issus des neuf pays membres du partenariat, Burkina Faso, Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo. Sur la soixantaine de participants à l’atelier, figurent des journalistes, des présidents d’association de presse, des bloggeurs et des points focaux jeunes.
La rencontre a été marquée par un échange de discours entre le Ministre de la Santé du Burkina Faso, Pr. Charlemagne Ouedraogo, le Secrétaire général du Ministère de la Communication, M. Rabankhi Abubakr Zida et Mme Marie Bâ, Directrice de l’UCPO.
Il s’agit du troisième atelier du genre organisé à l’intention des journalistes, après Dakar en 2014 et Bamako en 2017. Objectif, booster la contribution des journalistes pour accélérer les progrès dans l’utilisation de la planification familiale dans leurs pays respectifs.
L’occasion pour la directrice de l’UCPO de se féliciter des avancées enregistrées ces dernières années, soulignant qu’en 2011, lors du lancement du Partenariat de Ouagadougou, rares étaient les pays qui avaient une prévalence contraceptive supérieure à 10%. « Aujourd’hui, la prévalence est à deux chiffres dans tous les pays » s’est-elle réjouie.
Nouvelle stratégie
Présentant la Stratégie 2021-2030 de l’UCPO, Mme Marie Ba a indiqué que l’objectif est de recruter 13 millions de nouvelles utilisatrices de méthodes de contraception moderne, avec un focus sur les jeunes et la société civile, le renforcement du volet changement social et de comportement, une meilleure coordination avec les partenaires et des échanges plus renforcés entre pays.
La nouvelle vision de l’UCPO sera ainsi davantage portée, selon elle, sur le suivi des objectifs, une meilleure gestion des données, une voix plus puissante donnée aux jeunes, la priorité accordée à l’action régionale et l’intérêt plus poussé aux pays pris individuellement.
Les défis restent cependant prégnants, a-t-elle fait remarquer, citant l’extrême jeunesse des populations des pays du Partenariat (65%), les insuffisances dans les politiques et programmes, la crise humanitaire, sécuritaire et sociale qui limite l’accès à la planification familiale, ainsi que sa lente progression.
Communications
Les participants ont suivi pendant trois jours plusieurs communications, notamment les dix ans du Partenariat de Ouagadougou, l’implication de la société civile dans l’atteinte des objectifs 2030, les ados et les jeunes, les normes sociales, la disponibilité des services de santé de reproduction, la délégation des tâches, la planification familiale en situation de crise humanitaire.
Il a été également question de la mobilisation des ressources domestiques, l’impact de la pandémie Covid-19 sur les politiques et programmes SR/PF, le dividende démographique et la planification familiale, les pratiques à haut impact au Burkina.
Concours et visites
Une journée entière a été consacrée au concours d’excellence sur les meilleures productions médiatiques (objectifs, bilan et perspectives). D’une vingtaine de participants en 2011 lors de la première édition, le concours du Partenariat de Ouagadougou a connu un bond quantitatif et qualitatif, avec 59 participants lors de la cinquième et dernière édition. A la veille de la 6ème édition du concours, dont la clôture est prévue le 30 septembre 2021, un appel pressant a été lancé lors de l’atelier pour une participation plus massive à ce concours dont les têtes de listes des lauréats sont dominées jusque-là par les journalistes béninois et burkinabés.
La dernière journée de l’atelier a été consacrée à une visite de terrain. Les participants se sont ainsi scindés en groupes. Les uns se sont rendus au Centre Jeunes (ABBEF), les autres au Centre de Santé et de Promotion Sociale avec un focus sur la délégation des tâches, et enfin, d’autres sont allés au siège du Collectif des Associations de Restauratrices et Transformatrices de Produits Locaux.
Innovation jeune
La journée du 12 août, coïncidant avec la Journée internationale de la Jeunesse, il a été question de l’innovation chez les jeunes du Partenariat avec un appel en leur faveur, pour les appuyer et les accompagner. Un aperçu de ces talents jeunes avec le projet « BILLI NOW NOW » initié par une soixantaine de jeunes burkinabé, qui ont mis en place un programme d’engagement pour le leadership des jeunes. Ils ont créé une application qui leur permet avec des smartphones et des ordinateurs de générer des comptes numérisés sur la SR/PF. Ils ont pu ainsi, entre février et août 2021, référer digitalement quelques 4.000 jeunes (15-24 ans) auprès d’une cinquantaine de prestataires qui disposent de la même application et qui officient dans des structures de santé partenaires.
Cheikh Aïdara