Le remaniement attendu, depuis la cooptation du ministre de l’éducation nationale et de la réforme du système éducatif, Mohamed Maalainine Ould Eyih, à la tête du parti au pouvoir (l’UPR devenu El Insaf) est tombé ce mardi 06 septembre 2022 avec d’heureuses surprises. C’est encore un coup gagnant, pour le président Ghazouani, qui surprend beaucoup de monde par un réajustement dont la particularité particulière est de répondre, profondément, à la devise de « l’homme qu’il faut à la place qu'il faut ». Illustrations.
Pour remplacer Ould Eyih dans un département de l’éducation où il menait à bon port une réforme du système éducatif chère au président de la République parce qu’elle avait pour finalité, cette École républicaine figurant en bonne place dans le programme "Taahoudati" (Mes Engagements), il n’y avait pas meilleure option que de rappeler Adama Bocar Soko qui avait constitué, un temps, un tandem (Enseignement fondamental) quand Ould Eyih s’occupait du secondaire et de l’enseignement technique avant la fusion de tous les systèmes, excepté le supérieur. Soko revient donc en terrain connu pour continuer- parachever- ce que Ould Eyih « libéré » de sa charge gouvernementale pour opérer de profondes réformes du parti El Insaf, avant la campagne des élections à venir (2023-2024) avait bien entamé.
Autre exemple : Au ministère de la culture, Mohamed Ould Soueidatt, se retrouve, lui aussi, dans son élément, parce qu’avant son entrée au gouvernement, en avril 2022, il occupait le poste de secrétaire général dudit départemental. Il y revient donc pour la reprise de dossiers qu’il maîtrise parfaitement.
Contrairement à ce que pensent certains, Yahya Ould Ahmed Waghef ne perd pas au change, politiquement parlant, en cédant son fauteuil de ministre Secrétaire général de la Présidence à Moulay Ould Mohamed Laghdaf, un ancien Premier ministre aux compétences avérées.
Au ministère de l’agriculture, Ould Ahmed El Waghef s’occupera, lui aussi, d’un des dossiers phare de cette seconde moitié du quinquennat du président Ghazouani où les Mauritaniens (investisseurs et travailleurs de ce secteur stratégique) doivent mettre à profit la bonne pluviométrie de cette année pour produire en quantités suffisantes ce que nous mangeons. Comptant parmi les hommes de confiance du président de la République et étant l’un des vice-présidents du parti au pouvoir, Ould Ahmed El Waghef mettra du cœur à la nouvelle mission qui lui a été confiée : relever un secteur agricole qui ne manque pas de ressources mais qui a souffert, jusque-là, de politiques inappropriées.
Sneiba mohamed