Le parti El Insaf a commencé à divulguer ses candidats aux prochaines élections municipales, législatives et régionales prévues, sauf report de dernière minute, en mai prochain. S'il est vrai que toute candidature à la candidature ne peut se passer sans heurts, les ambitions personnelles étant légion dans un parti au pouvoir, il est tout aussi vrai que la discipline doit être le maître mot, chez les cadres et militants de cette formation, comme principe cardinal de l'équité, portée, après l'historique Discours de Oudane, comme devise du Parti.
Oui, les choix sont d'abord politiques. Ils se justifient par l'assise populaire du "prétendant" et par sa capacité à servir le parti et le programme du président de la République, mais il y a forcément, une dose de justice sociale qui permet aux autres cadres et militants d'accéder aux postes électifs en se servant de la force du parti comme tremplin. C'est cette alternance, cette Équité qui a très souvent fait défaut, avant l'avènement du pouvoir actuel, qui justifie ce que d'aucuns qualifient, à tort ou à raison, de "malaise" provoqué par les choix d'un parti qui refuse le diktat de la routine politique depuis l'arrivée à sa présidence de Maalainine Ould Eyih.
Les mauvais perdants de la cooptation à la candidature du Parti, premier round des élections à venir, doivent se ressaisir et savoir que la discipline, comme vertu politique, est le vrai soutien au président de la République et à son programme. Passer outre, c'est agir comme si l'on ne considère que le "gain", que l'on peut avoir, ici et maintenant, pour soi, et non pas une action concertée planifiée et mise en œuvre par un parti politique qui a un bilan à défendre et un programme à parachever pour remplir son contrat politique et social avec le peuple .
Sneiba