L’opposition file du mauvais coton en menant sa cabale contre le ministère de l’Intérieur.
Elle oublie, ou feint d’oublier, que la gestion du processus électoral, de A à Z, est entre les mains d’une commission électorale nationale indépendante (CENI) consensuelle, composée de membres choisis par la majorité et l’opposition. Elle ne comprend pas, cette opposition, que le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, est membre d’un parti au pouvoir, El Insaf, et d’une majorité présidentielle, qui soutiennent le programme « Taahoudati » du président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et que, à ce titre Mohamed Ahmed Ould Mahamed Lemine a bien le droit, pour ne pas dire le DEVOIR, de conseiller les partis de la majorité de s’organiser, s’unir et aller aux élections dans les meilleures conditions possibles pour gagner le challenge et barrer la route à une opposition qui joue des mains et des pieds pour ne pas couler.
C’est un mauvais procès que l’on fera à tout ministre de la République qui prend le parti de son parti. Partout dans le monde, en France, au Royaume Uni, aux Etats Unis, en Tunisie, au Sénégal, pour ne citer que ces pays, références pour certains quand on parle de démocratie, un ministre n’est pas un « élément neutre ». Il est membre d’un pouvoir et, quand la politique est en jeu, il agit toujours dans le sens voulu par le gouvernement dont il est membre, pas pour plaire à une opposition aux aguets.
Sid Mhamed Ould Mhaymed