Les rideaux sont tombés sur la première édition du Festival de Renaissance et Patrimoine et des références du Tiris Zemmour, organisée par l’Association Cheikh Sid’Ahmed Rgueiby pour la Renaissance du patrimoine, qui s’est déroulé les 17 et 18 février courant à « Dalaât Enaâj », à la périphérie de la ville de Zouerate.
Organisé sous le slogan « Maârouf Sid’Ahmed Rgueiby », ce premier festival aura été un véritable succès, dont le mérite revient à tout un chacun, jeune, vieux, homme, femme de l’ensemble Rgueibate, même si la palme d’or, elle, revient sans conteste au président de l’association et président du festival Mohamed Saleh Ould Abdel Mejid, qui a fait des pieds et des mains pour qu’en moins d’une semaine, il obtienne la reconnaissance officielle de l’Association Cheikh Sid’Ahmed Rgueiby pour la Renaissance du Patrimoine le 12 février, l’accord le lendemain 13 février pour organiser la première édition du festival les 17 et 18 février, dans leur territoire d’origine, le «sanctuaire» tribal, le Tiris-Zemmour, alors qu’il reste encore à mobiliser ressources humaines et logistiques et surtout à sensibiliser sur l’événement, cette fière tribu guerrière où tout le monde est habitué à glorifier le passé largement connu du père Cheikh Sid’Ahmed Rgueiby, grand conquérant de « Trab Rgueibat ».
Des travaux d’Hercule que Mohamed Saleh Ould Abdel Mejid a réussi grâce à la main invisible des incontournables : le chef tribal Ammy Ould Eida Ould Mohamed Khalil, le général Moulaye Ould Boulhreiss, le papa Mohamed Aly Ould Abdel Mejid, pour ne citer que ceux sans qui rien ne se fait et rien n’est possible au nom de l’ensemble.
C’est dire que ce tour de force a été réussi en un temps record et qu’il a permis de réparer un tort historique qui jetait aux oubliettes l’histoire, le passé glorieux et l’incontournable présence d’un Moudjahid, le résistant et martyr Cheikh Sid’Ahmed Rgueiby, faiseur de miracle et détenteur de baraka.
Aujourd’hui, l’histoire rend tout simplement justice au Nord et plus particulièrement au Tiris-Zemmour qui a, enfin son Festival pour la Renaissance et le Patrimoine. Un Festival qui ne pouvait que porter, dans sa première édition, en signe de reconnaissance et de gratitude, le nom de Cheikh Sid’Ahmed Rgueiby qui est le dénominateur commun des Rgueibate, permettant non seulement de reconnaître ses descendants, disciples et fidèles, mais aussi de faire revivre, à l’occasion, la glorieuse vie de celui qui leur a donné un nom, une noblesse et un territoire.
Il n’est pas étonnant de voir défiler les délégations tribales, régionales, familiales et autres réseaux d’alliances drainant leurs contributions à ce Maârouf, cette hospitalité légendaire du grand saint Cheikh Sid’Ahmed Rgueiby, célébré en grandes pompes, pour la première fois, dans ce bled de la dorsale Rgueibate du Tiris-Zemmour.
L’histoire ne finit pas de s’écrire …
Mohamed Ould Khattatt
Source : Le Citoyen