Un site apparemment - déjà - en campagne contre Mohamed Salem Ould Merzoug (allez savoir pourquoi), écrit : « la relation entre le ministère de l’Intérieur et les conseils régionaux est au pire de ses moments, à cause de la tension allant crescendo entre le Ministre et les présidents des conseils régionaux.»
Qui lit ces lignes n’a pas besoin de continuer pour connaître l’objectif inavoué de ce qui ressemble à une attaque en règle contre un ministre qui, tous les Mauritaniens le disent, est parmi ceux qui répondent bien au dicton qui dit : « l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut. » Comment peut-on le rendre responsable de la mise en route de conseils régionaux à peine installés ?
Le transfert de compétences - et leur élargissement vers une plus grande autonomie financière - est l’une des dernières mesures prises par Aziz avant sont départ. Question : en a-t-on entendu parler lors des derniers conseils des ministres pour dire que le ministre de l’Intérieur les retarde ou s’oppose à leur application ?
S’il y a quelqu’un capable d’accompagner efficacement la mise en œuvre de la politique du président Ghazouani en matière de décentralisation, c’est bien l’actuel ministre de l’Intérieur. Le Président le sait parfaitement, lui qui a eu à éprouver les compétences, en gestion humaine et en planification, de cet ancien Haut commissaire de l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal). Le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation proposera ce qu’il pense être juste et appliquera, à la lettre, les directives du Président de la République ainsi que les recommandations du Premier ministre. Ceux qui, pour d’obscures raisons, battent campagne contre Mohamed Salem Ould Merzoug, n’arriveront pas à toucher le président Ghazouani à travers lui. Car c’est ça l’objectif de ces forces du Mal, en voulant pousser le raïs à se séparer de ces hommes sur lesquels il sait pouvoir compter.
Sneiba Mohamed