La force tranquille (soft power)

ven, 17/07/2020 - 12:14

Il y a soixante ans s’est créée la République Islamique de Mauritanie, comme continuation – continuité – des conquêtes des Mourabitounes, expression de l’attachement à la langue arabe, langue du Coran, et d’une culture dont la mahadra a longtemps constitué la marque de fabrique, à travers tout l’espace sahélo-saharien, par la renommée de ses Ulémas versés dans les connaissances d’un Islam de tolérance et de fraternité, bannissant le vice et perpétuant la vertu.

Soixante ans donc, que ces bâtisseurs et leurs successeurs s’évertuent à donner au monde la meilleure image possible de la Mauritanie. Une longue marche qui a permis, d’avancer par retouches, d’éliminer tous les obstacles qui empêchent l’affermissement d’un héritage dont le présent a besoin pour se recréer : abattement des dictatures, succès de la lutte contre le terrorisme, élimination des bandes du crime organisé (trafiquants de drogue, trafiquants d’armes, etc.).

Depuis les Mourabitounes et leurs conquêtes, l’inscription dans les livres d’histoire la plus notoire, en ces Temps Modernes, est, incontestablement, la traduction dans les urnes du choix et de la volonté des mauritaniens ; ce qui s’est traduit, le 02 août 2019, par l’arrivée au pouvoir d’un président au parcours exceptionnel, digne de confiance et dégageant une force tranquille qui rassure plus que toutes autres volonté ou promesses faites par autrui dans le passé lointain ou récent.

Un président qui n’a cure des agitations qui tentent de perturber la marche engagée sur la voie du développement, adepte de la séparation des pouvoirs (essence de toute démocratie), qui parle peu, mais agit pour que la redistribution des richesses soit le credo dans un pays qui a besoin de tous ses fils. Quoi en effet de meilleurs Biens à partager, qu’un savoir, une justice ou l’appel à la vertu, celle qui interdira de détourner ce qui devrait aller aux pauvres, aux orphelins et aux veuves, d’assurer la paix et la sécurité (par cette force tranquille qui s’oppose à la précipitation qui était le choix invétéré de certains).  

Traduction libre d’un texte de : Mohamed Cheikh Ould Sidi Mohamed, professeur et écrivain journaliste.

Source : http://alakhbarmedia.net/node/9585