La Société mauritanienne d'électricité (Somelec) renoue avec les vieilles habitudes. Des délestages de plus en plus récurrents dans les quartiers pop de Nouakchott. On peut penser que le phénomène, le "mal" ne tombe que sur nous, gens de tel quartier, mais il suffit de parcourir les réseaux sociaux pour se rendre compte que les cris de détresse et les protestations fusent de partout : Toujounine, Dar Naim, Arafat, Riadh, Teyaret, El Mina, Sebkha, rarement de Tevragh-Zeina, zone résidentielle où se concentrent la jet society nouakchottoise. Celle-ci a toujours un plan B, vus les moyens dont elle dispose, pour ne pas subir les "caprices" de Dame Somelec qui agacent ailleurs. Telle cette habitante du quartier Carrefour, pas loin du Marché des Meubles, exaspérée par ces coupures intempestives qui, non seulement vous plongent dans le noir pour de longues minutes, voire des heures, mais peuvent détruire votre matériel et vos aliments, sans que la société ne présente la moindre excuse !
Ou encore cette "autre du Poteau 6" qui ne sait plus s'il faut se ravitailler en poisson, viande et légumes, avec le risque de perdre ses victuailles, ou acheter au jour le jour. Les exemples sont légion.
On ne demande pas qu'un ministre - ou même un directeur- démissionne, suite à une coupure d'électricité, comme cela est arrivé en Allemagne et à Taïwan, en 2017, mais, qu'au moins, il y ait plus d'égards pour "nous z'autres", comme dirait Mariem Mint Derwich.
M. Brahim